Un adulte sur dix ayant entre 20 et 79 ans est atteint de diabète, soit près de 537 millions de personnes dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ un tiers d’entre eux souffrent d’une complication connue sous le nom de rétinopathie diabétique (RD).

La RD est l’une des trois grandes causes de cécité irréversible, avec le glaucome et la dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Environ 80 % des patients diabétiques développeront une RD à un moment de leur vie, ce qui en fait une cause prépondérante de perte de vue évitable et même de cécité parmi les adultes en âge de travailler.

Une fois que la RD progresse, des options telles que les injections intra-vitréennes ou le traitement au laser permettent d’éviter les troubles de la vision, mais le timing est crucial. Dépister la RD le plus tôt possible et intervenir avant qu’elle ne cause de graves dommages à la rétine influence directement le succès d’un traitement.

Le problème, cependant, réside dans le fait que la RD ne se traduit pas par des symptômes manifestes au début. C’est pourquoi de nombreux systèmes de santé offrent aux patients diabétiques un dépistage rétinien réalisé par un ophtalmologiste afin d’identifier les individus nécessitant un traitement.

Mais les infrastructures de dépistage sont généralement peu nombreuses. Les listes d’attente peuvent être longues et d’autres obstacles compliquent encore le dépistage :

  • Mauvaise coordination entre les médecins
  • Manque de sensibilisation des patients
  • Inconfort causé par la dilatation de la pupille

Mieux vaut prévenir que guérir

Les taux de progression de la RD peuvent varier, les patients diagnostiqués doivent donc être surveillés régulièrement par leur médecin.

Un ophtalmologiste examine généralement un patient atteint de RD tous les trois à six mois avant de déterminer un traitement. Pour les patients diabétiques chez qui on n’a pas diagnostiqué de RD, des études ont conclu que l’intervalle de dépistage optimal pour détecter la maladie à un stade précoce est d’un à deux ans.

L’objectif du dépistage est d’orienter les patients avant qu’ils ne souffrent de RD avancée, de manière à entamer le traitement avant l’apparition de troubles de la vision. D’après les estimations, le dépistage précoce réduit le risque de perdre la vue d’environ 95 %.

Étant donné les obstacles actuels au dépistage rétinien régulier, de nombreux médecins auront des difficultés à atteindre ce résultat.

Dépistage rétinien amélioré grâce à l’IA

Le nombre de diabétiques devrait être de 784 millions d’ici 2045, le nombre de patients atteints de rétinopathie diabétique va donc augmenter aussi. Selon le taux d’accroissement actuel, plus de 234 millions d’individus souffriront de cette complication d’ici la moitié du siècle.

Pour faire face à cette hausse, les obstacles actuels au dépistage rétinien régulier doivent être renversés.

Le système de dépistage rétinien automatisé MONA basé sur l’IA a été conçu pour simplifier ce processus. Il permet de détecter la RD à un stade précoce en scannant des images de la rétine à la recherche de signes de dommages liés à cette pathologie. Aucune formation spécialisée n’est requise et le dépistage pourrait se faire sans rendez-vous.

MONA est compatible avec la plupart des caméras de fond non mydriatiques du marché. Cela prend environ une heure pour former un(e) infirmier(ère) ou un(e) technicien(ne) à prendre des photos de la rétine et les télécharger dans le cloud de MONA. L’analyse est effectuée en quelques secondes et un rapport est envoyé directement à l’ophtalmologiste pour examen.

 MONA DR vise à améliorer l’accès au dépistage et à permettre des traitements plus rapides, afin d’alléger le fardeau mondial de la perte de la vue. Contactez-nous dès aujourd’hui si vous désirez en savoir plus sur le fonctionnement de MONA.

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